Extrait du dossier:
Dans le système carcéral français, les femmes constituent une minorité, ne représentant jamais plus de 4,5% de la population carcérale depuis les années 80 (source : Observatoire International des Prisons). Avec seulement deux établissements exclusivement féminins, à Rennes et à la maison d’arrêt de Versailles, la majorité des femmes détenues se trouvent dans des quartiers distincts au sein des prisons pour hommes, avec lesquelles elles ne doivent, en principe, avoir aucun contact. Soixante-neuf établissements sont dotés de ces quartiers spécifiques (dont trois pour mineurs et quatre centres de semi-liberté) (source : OIP – Observatoire International des Prisons).
Les conditions de détention pour les femmes sont caractérisées par une surpopulation variable, bien que moins frappées que les hommes, allant jusqu’à 170% à Bordeaux, mais avec d’importantes disparités selon les lieux. Souvent impliquées dans des affaires de petite délinquance ou liées aux stupéfiants, de nombreuses femmes sont issues de milieux précaires et souvent contraintes à ces activités illégales…
Ce projet de reportage photographique se concentre sur la réalité méconnue et souvent négligée des femmes en détention, explorant les défis uniques auxquels elles sont confrontées dans le système carcéral français. À travers une approche photographique artistique et journalistique, ce reportage souhaite mettre en lumière les différentes dimensions de leur expérience en prison, en mettant en évidence les questions de féminité, de dignité, de sexisme, de violence et de maternité qui les affectent profondément, dans ce contexte de privation.
Si ce projet vous interpelle, vous pouvez me contacter ( vigdis.photographie@gmail.com ) pour recevoir le dossier de présentation.
Ce projet nécessite encore des fonds, si vous souhaitez contribuer, vous pouvez le faire via ce lien :